Il y a un an, j’avais demandé à Anaïs Oury (Make-Up Artist de talent mais aussi amusante et drôle et très impliquée) de m’accompagner sur un joli projet avec Alexandrine.

Cette année, j’avais envie de faire des images dans ce style que j’appelle « Edito ». Ce mot est un peu impropre dans la nomenclature de ce qu’est la photo éditoriale par opposition à la photo commerciale ou la photo de mode. Je ne rentrerai pas dans les détails de sémantiques.

Quoiqu’il en soit, Anaïs était partante. Et elle avait envie de tester le produit de Spikelihood de Face Lace. On se rapprochait un peu plus de la photo de mode, et ça m’allait très bien aussi.

On s’est mis à la recherche du modèle parfait pour ça et c’est Morgane Macel, avec ses yeux clairs, qui s’est imposée.

Contactée, elle a accepté rapidement, aussi emballée par le projet que nous l’étions.

Ce fut une journée assez folle.

Surtout pour Morgane qui était au Luxembourg la veille pour la Fashion Week et qui a eu toutes les peines du monde pour arriver jusqu’à Montigny, entre retard et absence de train. Malgré la fatigue elle a assuré toute la séance avec une énergie folle.

La précision du maquillage réalisé par Anaïs était telle que tous les sets d’éclairage permettait d’avoir des images qui m’ont donné le sourire à chaque fois que je regardais l’écran de mon appareil photo.

A la fin de la session, une fois n’est pas coûtume, j’avais plus de 300 images. On s’est donc mis à faire un gros tri, tous les 3, à distance. Pour avoir 10 photos publiables sur nos réseaux.

On est très fiers, tous les 3, de ces images et on espère recommencer ça très vite.

Pour cette session, on se connaissait mal. Mais on s’est tous très vite compris. Désormais, on se sait. Désormais, on saura où ira chacun, quelle direction prendre, quels mots dire. En somme, on a appris à communiquer aux autres ce qu’on aime et ce qu’on voudrait, ce qui n’est pas le plus simple dans une équipe, toi-même tu sais.

On a plein de pistes à explorer. On se retrouvera pour faire d’autres images. C’est sûr.

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A propos de moi

Aurélien Salvucci est né un jour de juin 1980 à Thionville, en Moselle.
Dans sa quatrième année, après avoir vu Jean-Michel Jarre avec son synthétiseur en demi-cercle à la télévision, il annonce à ses parents qu’il voulait « faire-comme-le-monsieur-de-la-télé ». L’obsession restant, il est inscrit dans une école de musique qui lui ouvrira les portes du monde de la musique et, finalement, des arts en général.
Un baccalauréat scientifique, des études d’ingénieur lui donne une vie professionnelle riche et intense. Il est même, 8 ans durant, enseignant en collèges et lycées. Cela ne l’a pas empêché de continuer à pratiquer la musique, participant à diverses formations musicales où il prend un soin particulier à la mise en scène des concerts. Il cultive aussi son attrait pour les arts plastiques et visuels. La photographie est venue naturellement quand il a fallu promouvoir les créations musicales et les concerts pour des pochettes de disques, affiches, flyers, …
Un appareil photo dans les mains, les possibilités créatives lui sont apparues. Il découvre cette nouvelle façon de s’exprimer, ce nouveau sens à stimuler pour raconter des histoires.
Son âme d’ingénieur le pousse à comprendre la technique et à analyser les images des photographes dont il admire le travail.
Pendant de nombreuses années, il expérimente, teste, essaie, explore. Sa famille, ses amis, ses collègues deviennent ses cobayes. Puis les amis des amis, et les amis des amis des amis viennent le chercher pour des portraits, des reportages événementiels, photos de familles, etc.
C’est l’exercice du portrait dans lequel il s’épanouit le plus. Il se forme pour maîtriser les techniques d’éclairage en studio.
Attiré par les travaux de Matisse, Mondrian ou plus récemment Soulages, il privilégie l’épure dans ses mises en scène de studio. Cela déteint sur ses prises de vue en extérieur ou dans ses reportages, le poussant à chercher des lignes simples dans les décors et les paysages permettant de mettre en valeur les modèles.
En 2018, Aurélien choisit de commencer à vendre ses prestations à travers une micro-entreprise qu’il décide de ne pas nommer par son nom.
Il choisit Héméra, déesse grecque de la lumière terrestre, pour sa signification mais aussi pour la sonorité du nom.
Sa clientèle est partagée entre les particuliers et les entreprises. Les premiers pour leurs événements, les portraits de famille, de CV, … Les seconds pour leurs besoins en communication (portraits corporate, reportages d’usine ou d’atelier, packshot, …).
Il rencontre alors des clients dans toute la France et éprouve un plaisir particulier à ressentir chaque atmosphère unique des lieux qu’il visite et à découvrir la lumière et les ambiances de ces pérégrinations.
Sa longue expérience d’enseignant lui donne aussi la pédagogie nécessaire pour réaliser des formations auprès de ses pairs. Il crée aussi divers ateliers autour de la photographie, s’associant à des lieux de culture (tels que les musées, les centres d’art, conservatoires, …), des écoles ou des accueils périscolaires.
La photographie, d’abord outil de communication pour lui, est devenu son médium d’expression. Il passe désormais son temps à raconter des histoires en images, à aider les entreprises et divers organismes à présenter leurs équipes et leurs savoir-faire, mais aussi à défendre cet art et à montrer les possibilités créatives au plus grand nombre.

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